Unions et désunions conjugales au Québec

Désunions et parentalité

Rapport de recherche

livre FRO_CL

Hélène Belleau (INRS) et Carmen Lavallée (Université Sherbrooke) signent un nouveau rapport de recherche bien attendu. Ce deuxième pan de l’analyse des données de l’enquête «Unions et désunions conjugales au Québec : regards croisés sur les pratiques et les représentations sociales et juridiques de la vie à deux » réalisée auprès de 3250 répondants âgés de 25 à 50 ans et vivant en couple, ajoute de l’eau au moulin des débats actuels sur l’encadrement légal de la beau-parentalité, sur les protections légales des conjoints de fait et sur les modalités de garde d’enfants des parents séparés.

«Les aspects tels que le souhait de se marier ou non, la garde des enfants, le support financier, le recours au contrat de vie commune et la question de l’héritage [sont] abordés. Une attention particulière [est]portée sur les familles recomposées afin de déterminer si certaines différences pouvaient être observées comparativement aux familles intactes. Nous tentons aussi de jeter un éclairage sur le phénomène de la beau-parentalité au Québec puisque le Code civil ne reconnaît toujours pas de statut particulier au beau-parent.»

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Quelques constats en vrac :

  • «Le fait d’avoir un enfant semble influencer le désir de se marier, et ce, plus particulièrement pour les femmes.»
  • «La garde partagée est un idéal-type envisagé par la majorité des couples (67%), mais qui se réalise moins fréquemment en réalité (23%).»
  • «Dans les familles recomposées ayant la garde d’un ou de plusieurs enfants issus d’unions précédentes, les dépenses relatives aux enfants sont considérées comme relevant exclusivement du parent, même si le couple gère ses revenus et dépenses en commun.»
  • «Bien que l’on puisse s’attendre à ce que les couples qui ont déjà vécu une séparation veuillent se protéger davantage dans une relation ultérieure (contrat de vie commune, testament, etc.), les résultats montrent qu’il n’en est rien.»
  • «Un bon nombre de beaux-parents croient à tort qu’ils auraient droit à une garde partagée dans l’éventualité d’une rupture ou, à tout le moins, qu’ils garderaient contact quelques fois par année avec l’enfant de leur conjoint.e. »

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